Le burn out, comment l'éviter ? Explications par Sandrine Donzel
Le burnout : une spirale d'épuisement que l'on peut apprendre à éviter
C’est quoi le burn out ?
C’est un épuisement psychique pouvant être très intense et amener à une incapacité à travailler, ou même à mener sa vie quotidienne.
Le burnout est souvent perçu comme un signe de faiblesse ou un manque de résilience.
En réalité, le burn out est le résultat d’une conjonction de 3 facteurs :
- les facteurs personnels : tendance au perfectionnisme, sensibilité à la culpabilité, équilibre altruisme / égoïsme en faveur de l’altruisme
- les facteurs contextuels : le contexte général dans lequel on évolue (+ /- exigeant) et les contraintes liées à des évènements de vie (naissance d’un enfant, changement d’emploi, déménagement, maladie ou décès d’un proche, etc)
- les facteurs systémiques : l’impact des exigences sociétales
Le processus du burnout
La première est la phase du « super-héros »
Face à de nouvelles exigences, à des défis professionnels ou à un rythme de travail intense, nous puisons dans nos réserves pour tenir bon, nous adapter, et apprendre. Cette phase est normale, mais elle ne peut pas durer indéfiniment car elle est couteuse en énergie. À force de puiser dans nos ressources, elles s’épuisent, préparant le terrain pour la phase suivante.
Puis vient la phase de la « voiture folle ».
Nos ressources sont quasiment vides, mais nous continuons en nous disant que ça va aller, que « ça passera ».
On attend les prochaines vacances, le prochain moment où on en fera moins … mais qui n’est jamais assez.
Peu à peu, les symptômes apparaissent : pertes de mémoire, irritabilité, insomnies, douleurs physiques… C’est un peu comme si on roulait dans une voiture sans freins, avec tous les voyants qui s’allume mais on continue quand même.
Enfin, si nous persistons, nous entrons dans l’effondrement.
Un jour, alors que l’on veut se remettre au travail, quelque chose en nous « lâche » : nous sommes incapables d’avancer, la moindre tâche devient insurmontable, et parfois, c’est une crise d’angoisse qui nous arrête.
C’est notre cerveau qui nous impose un “arrêt d’urgence” face à une surchauffe émotionnelle et mentale.
Comment sortir du burnout ?
Suite à un burnout, la récupération est alors indispensable.
Avant de songer à reprendre, il faut se réapproprier ses forces. C’est un processus plus complexe qu’il n’y paraît.
Cette phase consiste d’abord et avant tout à NE RIEN FAIRE ou à en faire le moins possible.
Ensuite seulement on peut s’attaquer à construire un contexte plus écologique. Si on le fait trop tot, on n’a pas encore les ressources psychiques nécessaires pour le faire et on s’épuise à nouveau.
La priorité ensuite est d’agir sur les fuites d’énergies :
AVANT de chercher ce qui va nous faire gagner de l’énergie. Sinon on essaie de remplir un réservoir percé et ça ne marche pas.
Cela peut vouloir dire aussi ajuster son contexte de travail. Replonger dans le même contexte sans le modifier, c’est s’engager à nouveau dans cette spirale épuisante.
Ensuite seulement on peut réfléchir à comment gagner en énergie
En AJOUTANT des activités qui vont nous procurer du plaisir et de la satisfaction.
Cette progression vers le burnout n’est pas inévitable.
Prendre le temps d’observer les signes et surtout adopter un environnement de travail plus écologique, et d’être à l’écoute de ses propres limites sont autant de moyens pour éviter l’épuisement et préserver son énergie sur le long terme.
L’espace de coworking n’est pas qu’un lieu de travail partagé.
C’est un remède discret mais puissant contre le burn-out.
Pourquoi ? Parce qu’il brise l’isolement, ce silence pesant qui ronge les freelances, les télétravailleurs et tous ceux qui avancent seuls. Le simple fait d’échanger un regard, un café, une parole, suffit parfois à alléger une journée.
Mais ce n’est pas tout : le coworking redonne des repères. Il structure le temps, recrée une frontière entre le pro et le perso, ce qui manque cruellement quand tout se mélange à la maison.
Enfin, il rallume la flamme. Parce qu’en croisant d’autres projets, d’autres façons de faire, on sort du pilotage automatique. On se reconnecte au sens.
Et c’est bien ça, au fond, le meilleur vaccin contre l’épuisement : se sentir vivant, relié, inspiré.
Testez une journée !Sandrine Donzel - S Comm C
Sandrine Donzel est « thérapeute stratégique, conférencière et autrice du blog S Comm C., maman de 2 enfants (maintenant ados).
J’ai gardé de ma 1e vie professionnelle d’acheteuse et d’ingénieure en mécanique le goût du pragmatisme, du concret et de l’efficacité. Depuis 2010, je mets ces valeurs au service de mon travail d’accompagnement et de conférencière.
Dans mon travail, je ne fais pas de magie : j’applique de manière rigoureuse le modèle d’intervention auquel je suis formée, le très efficace modèle systémique, interactionnelle et stratégique de Palo Alto »
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